Horizon Forbidden West – Burning Shores

Catégorie : Jeux Vidéo
horizon forbidden west aloy burning shores lgbt woke guerrilla dlc seyka playstation ps5

Le 1er épisode de la désormais saga Horizon avait bénéficié d’un très bon DLC, The Frozen Wilds, qui avait su nous tenir en haleine avant l’arrivée de Forbidden West, sorti l’année dernière. Cette suite a clairement élevé les aventures d’Aloy en termes d’enjeux scénaristiques par la présence des Zéniths, de leur passé et surtout du petit cadeau qu’ils nous ramènent en décalé, un certain Némésis, clairement la future grande menace à venir sur Terre dans un prochain « Horizon 3 ».

Pour patienter et replonger avec plaisir dans cet univers, le studio Guerrilla Games nous gratifie donc de Burning Shores, une extension mettant en scène Aloy qui, comme souvent, par en zone inconnue suite à de mystérieuses indications de Sylens. Toutes mes pensées, par ailleurs, à la famille et l’entourage de Lance Riddick, en charge de sa motion capture et de sa voix. Son rôle dans la série Fringe m’a également énormément marqué et entendre sa voix si caractéristique fait quelque chose pour être honnête.

horizon forbidden west monture hollywood los angeles

Petite indication à celles et ceux qui vont s’aventurer dans la lecture de cet article, je considère ici que vous avez terminé le jeu de base puisqu’il s’agit de la suite direct des événements de Forbidden West. Du coup, je vais parler légèrement du contenu pour amener celui du DLC, dont je ne parlerai en clair que dans une balise spoilers en fin d’article.

Sylens nous envoie donc dans une nouvelle zone afin d’enquêter sur des éléments pouvant nous permettre de faire face à la menace Némésis à venir. Clairement, selon moi, la partie scénario est réussie et le côté transition/prolongement avec le jeu de base se ressent et le propos est pertinent. On est d’ailleurs très vite remis dans un bain des plus agréables puisque tout nous renvoie à l’excellence du titre, à commencer par les graphismes.

C’est beau, bordel que c’est beau, je n’ai JAMAIS vu un jeu aussi beau de toute ma vie. Et non content de fracturer la rétine, le tout est fluide, sans clipping, sans lag, on ne fait que profiter d’un air ébahi du visuel à couper le souffle qui nous est donné au volant de notre Aile-d’Hélion. Animations, décors, bestiaire, tout est une nouvelle fois diversifié et magnifié pour attendre un niveau que je ne peux que qualifier de bluffant, entre continuité de l’existant et réelles nouveautés.

horizon forbidden west burning shores parachute graphismes aloy

Le contenu de la map est classique dans sa construction mais pas fourni inutilement d’un contenu générique et peu passionnant, se concentrant énormément, j’ai trouvé, sur le scénario. Et c’est très bien comme ça ! Vous vous sentirez donc tout de même en terrain connu avec la présence de camps à fouiller, un creuset ou encore des zones « à énigmes » que j’ai trouvé très présentes dans Burning Shores pour notre plus grand plaisir.

Mais tout cela n’est clairement pas le cœur du DLC et la sensation de me faire happer par l’histoire ne m’a pas quitté un instant. Le rythme est soutenu avec différents points d’orgue et lorsque la conclusion est arrivée, je n’ai pas pu m’empêcher d’avoir une sensation de frustration quant à la durée globale de l’aventure, d’une douzaine d’heures au (très) global. Clairement c’est là le seul point négatif pour moi, la durée de vie.

Malgré tout je ne peux m’empêcher de penser après coup que, bordel, je n’en ai eu que pour 20 euros et que chaque instant était un plaisir. Aucune sensation de gâchis ni de remplissage gratuit comme on peut le voir un peu trop souvent dans les productions actuelles : n’est-ce pas là finalement un bon rapport prix/plaisir/contenu ? Je pense que si, même si bien sûr quand c’est excellent on en voudrait encore plus.

Je vais donc enfoncer une porte ouverte pour conclure mais il est évident que Horizon Forbidden West – Burning Shores contentera ceux qui ont apprécié le jeu de base, et même plus encore, mais ne convaincra pas spécialement ceux qui ne l’avait pas apprécié pour ses soucis de caméra, d’Aloy spoilant souvent les résolutions d’énigmes ou d’un côté parfois contemplatif. Mais qui sait, je me trompe peut-être et je ne peux qu’insister malgré tout sur le fait de vous lancer car, bon sang, après un fade Hogwarts Legacy en matière de gaming, j’ai repris ici une sacrée dose de plaisir !

Scénario

Fiou, qu’il était difficile de donner envie de jouer au DLC sans parler du cœur de la meule, son histoire ! Le crescendo était assez incroyable, de la découverte plutôt calme de ce camp de Quens jusqu’à ce combat dantesque en plusieurs phases face à un Horus, pwah, c’était monstrueux. Franchement, cet affrontement final m’a rappelé le gigantisme d’un God of War en matière de mise en scène, c’était vraiment énorme ! Sur tous les plans.

horizon forbidden west burning shores horus boss aloy

Et avant cela, qui était vraiment la cerise sur le gâteau, j’ai beaucoup aimé la découverte puis traque du Zénith renégat ayant réussi à fuir notre assaut du QG dans Forbidden West (passage sacrément épique lui-aussi par ailleurs). On découvre très vite le côté égocentrique et manipulateur du gars et la façon dont il a, aisément, manipulé les foules locales logiquement peu développées afin de servir son but : construire une fusée, fuir la Terre avec une poignée de fidèles plus que triées sur le volet et ainsi échapper à la menace Némésis qui arrive.

horizon forbidden west zenith fusee nemesis quen burning shores

Bon bien sûr, c’était sans compter sur le talent d’Aloy pour foutre le boxon dans ses projets mais au final, c’est nous qui en avons tiré les bénéfices et, comme dirait Sylens, nous avons désormais des cartes en main pour faire face à l’ennemi. Et puisque je parle d’Aloy, j’aimerais revenir brièvement sur la fameuse « polémique » du bisou à la fin avec Seyka … qui n’est qu’optionnel qui plus est et … vraiment anecdotique ? Personnellement je n’avais pas suivi le drama et j’ai été étonné que cela soit même évoqué car d’une part cette possibilité est une continuité presque naturelle de la personnalité et de l’orientation d’Aloy quand on a joué aux 2 épisodes d’Horizon (je l’ai toujours vu bi ou sans personne sentimentalement parlant). D’autre part, ne retenir que cette scène après l’immensité, en terme d’intensité, de ce DLC, c’est se faire une insulte soi-même en tant que gamer, tout simplement.

horizon forbidden west aloy seyka bisou lgbt polemique woke

Article précédent Article suivant

Laisser un commentaire