Assassin’s Creed Odyssey

Catégorie : Jeux Vidéo
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Wow wow WOW, on se calme, oui j’ai dit que je reprenais l’écriture et pourtant je viens déjà de réaliser un fossé énorme entre mon dernier article et celui-ci … mais j’ai une bonne excuse ! Mon petit chat d’amour a subit une lourde opération et a nécessité une période de convalescence très épuisante pour nous, ses vieux parents. Je vous passe les détails, mais une surveillante quasi H24 et les nuits blanches étaient légions, pas top pour écrire.

Mais me voici désormais présent pour vous parler d’Assassin’s Creed Odyssey, sorti en fin d’année dernière. J’ai pris mon temps pour faire le jeu, la faute à pas mal de changements dans ma vie récemment si vous avez bien suivi, et d’un début de syndrome « Origins », le précédent épisode, à savoir une petite lassitude après le premier tiers de jeu. Mais que nenni, dans l’article qui va suivre, vous allez découvrir pourquoi je peux malgré tout le qualifier de meilleur Assassin’s Creed existant. Et ouais, rien que ça !

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Premièrement et certains commencent à le savoir, j’ai une passion depuis très jeune : la mythologie grecque; c’est pour cela, entre autres, que j’aime autant la saga God of War (dont le dernier épisode est la perfection à tous les points me concernant). Et devinez quoi ? Odyssey s’inscrit dans ce cadre historique, pour mon plus grand bonheur. Car en effet, il faut rappeler que la saga Assassin’s Creed est avant tout une saga historique, qui met en scène un personnage du temps présent « rejouant » les souvenirs de l’un de ses ancêtres à l’aide de la « mémoire génétique ».

Voici un résumé très grossier et succinct, mais qui pose le cadre pour vous définir le pitch de cet épisode : Layla, ancien agent d’Abstergo (société ultra-moderne ayant découvert le fonctionnement de la mémoire génétique), a fuit l’agence après avoir découvert dans Origins (l’épisode précédent) que celle-ci avait pour but d’asservir l’humanité à l’aide d’artefacts provenant d’une civilisation ancienne, à l’origine des hommes. Bon, ça, les joueurs de longue date le savent et c’est finalement le fil conducteur des joueurs que d’essayer d’empêcher cette main-mise sur ces objets.

Et donc ici, Layla va se plonger dans un Animus-VR (machine permettant de vivre la mémoire génétique de ses ancêtres) afin d’incarner au choix Alexios ou sa soeur Kassandra, au temps de la guerre entre Athènes et Spartes, dans les environs de -500 avant JC, à une époque où le mystérieux Culte de Kosmos semble s’être immiscé dans tous les pans de la société. Fait historique dans la saga d’ailleurs, ce choix proposé d’incarner un homme ou une femme est très appréciable, même si j’ai classiquement opté pour le plus barbu des deux !

Et puisque je parle de choix, sachez qu’il y en a désormais au sein même du jeu. Sans parler de conséquences que peuvent engendrer ceux d’un Mass Effect 3 ou les anecdotiques de l’excellent Uncharted 4, ici nous sommes dans le juste milieu ou les dialogues sont plus riches qu’à l’accoutumée en vous permettant d’avoir, ou non, certains détails dans une conversation ou encore des répercutions à court, moyen ou long terme selon vos actions. Attention donc si vous choisissez de finir une négociation dans un bain de sang plutôt que d’allonger des drachmes supplémentaires (la monnaie du jeu et à l’époque de la Grèce antique), cela pourrait avoir des conséquences fâcheuses et insoupçonnées sur, à tout hasard, l’une des fins possibles pour votre aventure.

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Et cette aventure elle sera mouvementée, croyez-moi. Les premiers chapitres sont d’ailleurs magistralement écrit où l’on suite vraiment notre héros dans une vie en microcosme, sur son île, qui n’a pas conscience du destin qui l’attend. Petit à petit et à mesure de révélations, sur son passé et sa naissance, des changements vont s’opérer et très honnêtement, les révélations et le rythme m’ont parfois fait penser à une production ciné, tellement la mise en scène était pertinente.

Bon après, comme je le disais en intro, on se retrouve à un moment dans un monde ouvert tellement grand qu’il est facile de s’y perdre. Pour éviter les déconvenues, je ne saurai que vous conseiller de ne pas faire toutes les quêtes secondaires. Oui, je sais, c’est difficile moralement mais elles sont paradoxalement tellement bien et parfois longues qu’il est facile de perdre le fil (d’Ariane, oh oh oh) de la trame principale. Alternez donc avec l’exploration d’une grotte sous-marine, l’attaque d’un fort ou encore la traque d’un animal légendaire tel que le Lion de Némée ! L’univers déployé ici est l’un des plus vastes jamais proposé, profitez-en 😉

Allez, si je devais me forcer à être un petit peu objectif dans ce déluge de compliments, je peux aisément vous dire que certains bugs et défauts presque inhérents à la saga sont toujours là. Ainsi, il n’est pas rare de croiser des PNJ au comportement un peu … particulier, qui sursautent, parlent ou réagissent de manière générale à l’excès si l’on passe près d’eux. Egalement lors des discussions, et ce même si la modélisation des personnages est globalement très bonne, leurs animations faciales est assez crade et pas très naturelle. Sans parler des PNJ clones d’eux-mêmes éparpillés un peu partout dans le monde. C’est moins frappant que dans Unity et Syndicate par exemple, mais c’est présent.

Malgré tout, une évidence s’impose : ces petits défauts n’arrivent pas à entacher la qualité du titre, un peu comme un The Witcher 3 ou un Mass Effect dont on omet volontiers les failles afin de se concentrer sur le meilleur. Et encore, dire que je n’ai pas parlé du système de combat retravaillé, résolu axé vers la fluidité et la variété ! Non vraiment, plus j’y pense et plus je considère réellement Odyssey comme le meilleur AC de la saga, et pourtant il y avait de la concurrence avec le plaisir pris sur Black Flag et le scénario extraordinaire de Révélations. En somme une excellente aventure, entière et puissante, dans laquelle le fan et le profane y trouveront leur compte. Je n’ai plus qu’une hâte : me plonger dans les DLC promettant des aventures aussi épiques que celle que je viens de vivre.

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