C’est avec la bande originale du film que j’écris cet article, encore sous le charme du nouveau Disney. Je crois que c’est la première fois que je spoile aussi librement mon avis mais j’ai tellement été ravi de ce dont je vais vous parler qu’autant y aller franco.

Je ne savais d’ailleurs pas que c’était un Disney ‘chantant’ avant d’aller à l’avant-première du film, la découverte fut d’autant plus percutante. Parce que je vous avoue qu’avant de franchir la porte de la salle en compagnie de ma femme et de mon fils, j’avais même un a priori négatif dû … au nom du film. Il faut dire que « Wish » n’est pas très inspirant et fait penser au célèbre site en ligne. Et en y repensant, il n’est jamais fait mention de ce mot, en anglais, dans le film. Un choix étrange pour la VF car vraiment, le film est une petite dinguerie.

L’une des premières choses m’ayant frappé est le visuel du film. Je ne saurais d’ailleurs vraiment le décrire, une sorte de 2D si subtile qu’elle parait être de la 3D, un peu dans la veine du cell shading, ce procédé visant à grossir les contours pour donner un aspect BD/manga dont j’adore le rendu, très fluide.

Tout cela est au service d’un scénario qui, malgré un certain classicisme, est malgré tout très sympa à suivre. Après tout, les Disney ne sont pas connus pour être des films psychologiques et ça n’est d’ailleurs pas ce qu’on leur demande, et en cela Wish tient son statut de récit fantastique et léger qui ravira autant les adultes que les enfants.

Ainsi Asha, l’héroine, est une jeune fille vivant dans le royaume de Rosas, régit par le souverain Magnifico, un mage venu d’un autre royaume afin de préserver le souhait le plus cher de ses sujets. Ces souhaits, propres à chacun et matérialisés physiquement en une petite sphère bleue, sont ainsi gardés dans l’enceinte du château. Seul Magnifico, une fois par mois, va choisir le rêve d’une personne du royaume afin de le réaliser. Dans cet espoir, Asha va vouloir entrer au service du roi-mage afin de pousser un peu pour accomplir celui de son grand-père. Malheureusement, tout ne sera pas aussi simple et le moins qu’on puisse dire est que les embuches seront nombreuses.

Et si je ne développerai pas davantage l’histoire et son contenu, je peux toutefois affirmer que le rythme est diablement bien orchestré, alternant les moments narratifs, ceux d’action et de tensions, les autres d’émotions mais ce que j’avoue retenir de l’ensemble est l’incroyable arsenal de chansons dispensés tout au long des 1h40 de film.

Bordel, je ne compte déjà plus les écoutes de la bande originale du film sur Spotify. C’est tout ce que j’aime pour ce genre de production : de la légèreté, la tête qui bouge toute seule au son qui passe devant nous, et c’est d’ailleurs ce qui nous est arrivé à tous les 3 durant un titre dont je taierai le nom car il peut spoiler l’intrigue. Mais pour vous dire, un enfant de 4 ans et demi et ses 2 grabataires de parents étaient unis dans un kiff commun devant le film, truc de dingo.

Il est donc évident que je vais vous conseiller dans cette conclusion d’aller voir Wish – Asha et la bonne étoile, et ce même si son nom est vraiment à chier il faut le dire. Tout est grave cool dedans, on y découvre une nouvelle héroine nous faisant voyager dans bien des sens du terme, de l’humour, de l’épique, vraiment je ne sais pas quoi vous dire d’autre pour vous convaincre alors rendez-vous service : foncez-y !