La Chute de la maison Usher

Catégorie : Séries
chute de la maison usher mike flanagan haunting of hill house bly manor peur horreur

Les productions de Mike Flanagan sur le petit écran commencent à se faire nombreuses et le nom du réalisateur est généralement synonyme de qualité dans le domaine de l’horreur et de l’épouvante, avec souvent une part de réflexion via un scénario offrant de jolis twists.

Cela a été le cas pour The Haunting of Hill House et The Haunting of Bly Manor, et c’était encore la promesse ici avec la Chute de la maison Usher. Et voilà un moment que j’avais envie d’une série où je sursaute, où je stresse un peu tout en me triturant le cerveau. Alors quand Netflix s’est enfin décidé à la sortir, je me suis jeté dessus … et j’en ressors quelque peu mitigé au final. Je vous dis tout !

famille usher mort enfant gore horreur

Pour pitcher simplement sans trop en dire au sujet de l’histoire, il s’agit ici de la genèse et du maintien d’un véritable empire dans l’industrie pharmaceutique. Une famille richissime avec à sa tête Roderick Usher et sa sœur Madeline. Tous deux vont alors gravir les échelons et atteindre des sommets dont ils semblent indéboulonnables … et pourtant, un à un les enfants de cette famille vont se mettre à disparaitre dans de mystérieuses circonstances.

Coup monté, fatalité, surnaturel ? Les réponses viendront petit à petit au fil des épisodes. Même si, pour être honnête, et c’est d’ailleurs l’un des points négatifs selon moi, on obtient de très gros indices dès le seconde épisode … et rétrospectivement sur la bande annonce de la série, que je vous déconseille par ailleurs de regarder pour conserver certaines pistes de réflexion.

Je vous l’avais dit en introduction, le mystère et la réflexion sont aussi importants pour moi que l’est le côté horrifique. Et j’ai vraiment été déçu que l’histoire n’ait pas été plus avare de révélations jusqu’à la fin, car quand celle-ci arrive et bien la puissance du twist est trèèèèès diminuée par le fait qu’on s’y attende, que l’on apprenne finalement pas tant de choses nouvelles que ça, a contrario par exemple des deux The Haunting of Hill House/Bly Manor qui nous laissaient le cerveau en feu une fois le générique passé.

avocat enquete meurtre usher mort

Et puisqu’on parle de déceptions, je vais évoquer la seconde qui malheureusement était le point que j’attendais le plus : l’horreur, la peur, les sursauts. Franchement, hormis quelques jumpscares auxquels il est difficile de résister, on est plus souvent face à ce qu’on peut retrouver dans la saga Saw avec des trucs dégueulasses visuellement mais pas tant effrayants que cela lorsque la mort s’abat sur les Usher.

Du reste, il y a 2 choses sur lesquelles il est difficile de dire quelque chose d’objectivement négatif : le casting et l’atmosphère générale, son visuel. Les acteurs sont en effet excellents et les émotions par lesquelles ils passent sont retranscrits excellemment. Et au delà du rythme assez soutenu de « 1 épisode = 1 mort », c’est ce que l’on voit à l’écran qui nous captive : des tons de couleurs sont dédiés à chaque personnage et il en résulte quelque chose d’assez … hypnotique.

On peut donc dire qu’à sa façon, la série dispose de quelque chose de captivant, d’inattendu. Je venais pour certaines choses et j’en ai finalement trouvé d’autres. Dois-je pour autant l’imputer à la qualité globale du show ? Difficile à dire. Personnellement, j’ai été déçu que l’on me prenne par la main au niveau de l’histoire et de sa narration, le tout sans sourciller, mais pour autant je ne qualifierai pas La Chute de la maison Usher de mauvais. Et pour finir sur une note très positive, il est à noter la présence de Mark Hamill dans la série qui y campe un rôle impérial d’avocat véreux à glacer le sang. Une prestation à voir absolument !

Article précédent Article suivant

Laisser un commentaire