Aie, une suite d’un Disney, planquez-vous ! Historiquement, il faut dire qu’une telle annonce fait peur : Pocahontas, Mulan ou encore Aladdin, les déceptions sont légions et il est rare de trouver des cas d’école. Ah, si, je sais, le Roi Lion 2 bien sûr et ses musiques tout aussi entrainantes que le 1er <3
D’ailleurs puisqu’on parle de bande originale, celle de la Reine des Neiges est certainement l’une des plus marquantes me concernant, à tel point que je pense que c’est beaucoup de pression pour passer à côté de « Libérée, délivrée »; comme être la suite d’un jeu déjà parfait … God of War Partie 2, c’est de toi que je parle ! Et donc comme on pouvait s’y attendre, le film était attendu au tournant, tant au niveau du scénario que des pistes amenées à être chantées en boucle par la suite. Mon verdict ? C’est par ici !
Le royaume d’Arendelle, toujours aussi magnifique à admirer et me faisant beaucoup penser à celui de l’univers de Raiponce, est toujours gouverner par une Elsa désireuse de protéger son royaume. Quand des événements étranges et malfaisants semblent alors le menacer, certaines choses font écho dans la mémoire de la reine.
Des souvenirs remontant à l’époque où ses parents étaient encore présents. Car oui une nouvelle fois, passé et présent se mélangeront très harmonieusement au service du récit; récit qui obligera notre troupe de héros à sortir du royaume pour d’autres contrées, là où d’autres formes de magie sont à l’oeuvre.
Cette quête, Elsa ne pourra cette fois-ci pas l’accomplir seule et Olaf, Swen, Kristoff et bien sûr sa sœur Anna seront présents pour l’aider. Mais ce n’est pas tout ! En effet, afin de servir le récit, de nouveaux personnages et paysages interviendront pour le plus grand plaisir des yeux. Si le code couleur du premier film était plutôt orienté vers le bleu, ici il s’agit davantage de tons orangés. Ça parait anecdotique mais ça m’a frappé, et finalement cela traduit l’orientation de cette suite : vers l’aventure, l’exploration, l’inconnu. « Until the unknoooooown » hemm pardon.
Je n’en dirai pas plus sur le scénario dans sa globalité, qui sans être un chef d’oeuvre absolu (mais calmons nous, ça reste un dessin animé tout de même) réussit à se démarquer de la précédente histoire en approfondissant certaines zones d’ombre. Du reste, l’humour reste présent pour accompagner le propos et nous faire lâcher quelques sourires, Olaf en tête mais aussi Kristoff avec sa chanson désormais culte.
Les musiques d’ailleurs sont également d’un très bon niveau. Aucune ne m’a autant marqué que « Libérée, délivrée » mais après une écoute au calme à la maison, la bande originale est vraiment bonne, dont certaines font désormais office de berceuse pour mon fils tellement elles sont douces à l’oreille. D’ailleurs en parlant de douceur, les images sont magnifiques, notamment les scènes liées à l’eau et aux éléments en général. On atteint vraiment un cap dans la technicité impressionnant en tant que spectateur, vraiment très agréable.
Vous l’aurez compris, la Reine des Neiges 2 m’a plu. Et s’il n’est pas aussi marquant que son prédécesseur, il fait clairement partie du cercle restreint des suites réussies pour un Disney. Les plus jeunes apprécieront ce qu’ils verront et écouteront, les autres seront, je pense, satisfait que l’on décide d’approfondir le « lore » de la Reine des Neiges aussi bien. Un très bon film d’animation que j’ai hâte de revoir sur Disney+ l’année prochaine !