Dragon Ball Z Kakarot

Catégorie : Jeux Vidéo
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J’en aurai mis du temps à pondre cet article mais disons que la vie, la vraie, a été pour le moins prenante le mois passé. Mais je ne m’appesantirai pas ici à ce sujet, ceux qui me suivent aussi sur les réseaux sociaux savent de quoi je parle. Me revoici donc pour vous délivrer mon retour sur le dernier jeu Dragon Ball : DBZ Kakarot.

Les promesses qui ont été faites par Bandai Namco Entertainment en amont étaient énormes : la promesse d’un jeu clairement orienté Action-RPG avec la notion d’expérience et de niveaux, enrobé dans un réalisme bluffant et un grand respect de l’œuvre originale. En tant que grand fan de l’anime qui a tant bercé mon enfance, je me devais de mettre la main dessus et ce que je vais écrire par la suite sera, comme toujours finalement, totalement subjectif. Mais promis, je tâche de faire la part des choses 😉

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Les premières minutes de jeu révèlent énormément de choses sur la suite de nos aventures : nous incarnons Goku des années après le Championnat du monde d’Arts martiaux l’ayant opposé en finale face à Piccolo Jr. Il coule une vie paisible avec Chichi et Gohan, son fils, avec lequel nous avons déjà des scènes et dialogues non présentes dans le manga, mais qui s’y intègrent parfaitement, le complétant en quelque sorte.

Et cet aspect là du jeu, j’ai adoré. De l’époque Raditz en passant par Freezer ou encore la saga Cell, énormément de scènes vont être ajoutées à l’histoire que l’on croit connaitre par cœur, le tout à l’aide de cinématiques bluffantes de réalisme, encore plus percutantes je trouve que les épisodes de DBZ Kai, déjà retravaillés pour moderniser l’anime qui a tout de même plus de 30 ans. Alors malheureusement, le pendant négatif et qu’en même temps, certains raccourcis sont pris. Et de la même façon, quand on s’attend à voir des certaines scènes, certains dialogues cultes pour qu’au final ils soient tronqués, c’est frustrant. A titre personnel, je laisse tout de même le positif pencher dans la balance.

Mais venons en au cœur du jeu, le système de combat. J’avais énormément peur d’un énième Xenoverse-like assez générique qui ne retransmet pas les sensations des techniques de nos héros avec la sensation de puissance qui va avec. Je le cite souvent en exemple, le système des Naruto Storm est pour moi l’alliance parfaite entre nervosité, respect de l’oeuvre et ergonomie. Ici, dans Kakarot, on est dans une espèce d’entre-deux pas très ouf pour être honnête, mais qui donne de bonnes sensations tout de même. Il y a possibilité de sortir des contres quand on est acculés, de claquer des techniques assez facilement et le déplacement est assez plaisant. Malgré tout, qu’il est frustrant que le système de verrouillage soit parfois aux fraises en cas d’ennemis multiples ou qu’il soit un peu trop simple d’enchainer des techniques puissantes du type Genkidama en cas de danger.

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Là encore vous l’aurez compris, le fan et le joueur averti n’auront pas le même ressenti. Pour ce qui est des affrontements, je retiendrai cette fois-ci les combats de boss qui sont particulièrement sympas : ils ont un véritable pattern et il faudra réellement apprendre à esquiver leurs attaques cultes sous peine de prendre très cher durant le combat. Spammer une technique pour ne pas laisser souffler l’adversaire ne marchera pas contre eux, et ça c’est cool.

Du reste, j’aimerais vous parler de ce fameux monde ouvert que l’on peut explorer à loisir. Clairement, ce n’est pas à mon sens le point fort du titre, malgré sa mise en avant évidente. Entre chaque gros combat, on peut donc voler et récupérer des collectibles, accomplir des quêtes annexes ou encore réunir les Dragon Ball. Pas beaucoup d’enjeux j’ai trouvé dans cette composante du titre, au contraire j’ai même trouvé le principe même anti-RP : qui va aller aider Nail à trouver une gemme poser au sol dans la montagne quand Sangohan attend d’être sauvé par Raditz ? De même cela me dérangera toujours de me faire poutrer par des Saibaiman ou des randoms robots de l’armée du Ruban Rouge uniquement parce qu’ils ont des lvl élevés, alors que j’incarne les héros de l’histoire, immensément plus forts par essence.

Enfin, pas mal d’options sont disponibles pour personnaliser vos personnages et les rendre plus forts. Arbre de talents, arborescences pas très claires pour « booster » des groupes de personnages (à la Dokkan Battle, en un sens), repas à élaborer toujours pour améliorer les statistiques, en bref des choses sur lesquelles passer des heures, avec plus ou moins de pertinence. Personnellement, hormis pour les attaques des héros, je n’ai quasi jamais utilisés ces fonctionnalités, que je trouve dispensables.

En conclusion et vous l’aurez compris, ce jeu n’est pas pour tout le monde. Pour les fans, c’est un petit bijou si tant est d’accepter les petits défauts explicités ci-dessus. On peut passer à côté sans que cela gâche l’expérience, mais clairement cela peut rebuter les autres. Je suis conquis pour ma part et même si le système de combat reste encore perfectible et n’égale toujours pas la perfection qu’était Budokai Tenkaichi 3 sur Wii, c’est vraiment un régal pour mon cœur de fan. Pour les autres, je recommande également pour le plaisir de (re)découvrir l’anime, mais peut-être avec une baisse de prix 😉

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