The Surge

Catégorie : Jeux Vidéo
the surge

Le mois d’octobre s’annonce très chargé en matière de jeux vidéo avec, à titre personnel, 3 jeux m’intéressant : l’Ombre de la Guerre, The Evil Within 2 et Assassin’s Creed – Origins. Ainsi, la disette prend fin et je ne me voyais pas jouer à quelque chose de manière raisonnable, et raisonnée, avant d’entamer ce qui s’annonce être un marathon du bonheur.

Mais c’était sans compter le célèbre Hamster-joueur qui sévit sur les réseaux sociaux, prévenant le chaland des bons plans qui circulent sur le web. Et pour une somme quasi dérisoire, un import UK du jeu The Surge était disponible, titre sur lequel je lorgnais depuis un moment pour la difficulté qu’il propose et le contexte futuriste de notre aventure.

the surge

L’histoire prend donc place à l’aube du 22ème siècle où une multinationale, Creo, est présente dans tous les pans de la société; une sorte d’Abstergo pour ceux qui connaissent l’univers d’Assassin’s Creed. Non contents de dominer le monde par des avancées technologiques innovantes, 2 projets phares sont mis en place : celui de la reconstruction d’une atmosphère qui se dégrade de jour en jour par l’envoi massif de satellites mais aussi et surtout celui qui va concerner Warren, notre héros, le projet Resolve.

Solutionner les handicaps grandissant de la population mondiale par la mise en place d’exosquelettes révolutionnaires est le coeur du titre. Notre héros sera volontaire, et la suite sera un blackout mondial sur lequel il faudra enquêter. Ce contexte, cette histoire certes un peu banale mais très claire et que l’on prend plaisir à découvrir au fil des heures, c’est ce qu’il manque au médiéval-fantastique un peu obscur d’un Dark Souls, qui a bien d’autres qualités, mais qui est trop suggéré me concernant.

Et puisqu’on parle de Dark Souls en tant que jeu propre, et non parce que ce nom est devenu trop facilement synonyme de difficulté, je vais vous développer les choses que j’espérais retrouver et qui sont bien présentes dans The Surge. Et en premier lieu c’est un gameplay très épuré, accessible à tous, avec basiquement une attaque verticale et une attaque horizontale. Le reste est l’affaire de réflexes, d’esquives et de gestion de la caméra, un chouilla capricieuse parfois. Pas de combos ou accessoires qu’un Nioh pourrait offrir par exemple, juste vous, vos ennemis et quelques injections de santé offertes par votre équipement.

Car là-aussi on retrouve une dimension jeu de rôle salutaire, avec la gestion d’un équipement rapportant des statistiques. Mais loin des nombreuses armes et pièces d’armure que l’on peut trouver dans la série des Souls, ici on en trouve moins, et les caractéristiques améliorées sont moins nombreuses, et donc plus claires. Globalement je n’aurais eu, durant mon aventure, à me concentrer que sur ma santé, mon endurance et la vitesse d’attaque de mon arme. Attention il existe malgré tout un ensemble conséquent de sets d’armure disponibles, que l’on peut extraire des ennemis rencontrés.

Et si j’utilise le terme « extraire », c’est bien pour définir une particularité ici dont je me suis délecté : le démembrement. Ainsi de manière très fluide on peut, après avoir cibler l’adversaire, se concentrer sur une zone en particulier (bras, jambes, corps, tête) et ainsi espérer, une fois une pluie de coups assénés, déclencher une petite QTE pour ôter cet équipement tant désiré. Cela marche quelque soit la zone, quelque soit l’ennemi. Vous pourrez en effet récupérer les armes et équipements des boss afin de vous en équiper après le combat.

Et puisqu’on en parle, les combats de boss sont enfin une des choses appréciables de ce jeu, et qui me plaisent tant dans les Dark Souls. Car si j’ai pu mourir sur de vulgaires adversaires rencontrés en chemin, dans des zones d’un level-design délectables de créativité, les affrontements de boss furent réellement épiques. Intenses, variés, grandioses, ils forcent à assimiler le « pattern » de chacun, cette liste de mouvements et attaques bien spécifiques, nécessaire à la victoire.

Avec son univers vivant et accessible, The Surge nous plonge aisément dans sa vision d’un monde futuriste pré et post-apocalyptique où le joueur, à l’instar du héros, démêle petit à petit les éléments du vérité au fil des victoires qu’il aura eu, difficilement, sur ceux qui s’opposent à lui. Jouer à un titre comme celui-ci demande de la rigueur mais surtout la capacité à prendre sur soi lors des défaites, à contrôler ses nerfs pour aller de l’avant. C’est exactement ce que je recherchais avec ce jeu, et j’ai été ravi de le trouver si joliment enrobé d’à-côtés de qualité ! 😉

6 octobre 2017
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