One Piece Red

Catégorie : Animes, Cinéma
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Tous les parents le savent, organiser une sortie cinéma demande une certaine organisation, c’est pourquoi depuis que le fiston est là, le taux de présence en salle à énormément diminué me concernant, alors que nous y allions plutôt régulièrement avant. C’est pourquoi chaque film doit vraiment nécessiter le déplacement, et c’est le cas pour One Piece Red.

J’adore One Piece depuis son lancement il y a plus de 20 ans en France car il véhicule depuis le début des valeurs que j’ai toujours apprécié : joie de vivre, honnêteté, auto-dérision et bien sûr le sentiment de puissance que les affrontements apportent généralement dans les shonens. Et alors que le manga prend la route de son dernier arc narratif, le film Red sort avec de belles promesses : un film musical avec en trame de fond l’un des personnages les plus énigmatiques, puissants et appréciés de l’oeuvre, Shanks.

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Car il faut savoir que malgré toutes ces années de publications, le nombre d’apparitions du personnage se compte sur les doigts d’une main. Pour mon plus grand plaisir, j’allais donc découvrir les origines d’Uta, fille de Shanks le Roux, chanteuse à succès mondialement connu, alors que Luffy et ses camarades assistent à son plus grand concert jamais donné. Le pitch se veut simple et étrangement calme mais la musique ne sera pas ici qu’un prétexte à de la baston en bonne et due forme, elle sera vraiment intégrée au scénario.

D’ailleurs pour ceux qui ont osé lire jusqu’ici sans voir le film, attention à la suite, je vais parler d’éléments de l’histoire. Et donc nous découvrirons qu’Uta possède en fait le fruit du Chant qui lui donne des aptitudes particulières, que de prime abord je n’aime pas trop : un pouvoir que je qualifie d’abstrait car berçant trop dans le fantastique et l’immatériel. Bon par contre elle donne le ton assez vite en maitrisant des pirates avec des primes de plusieurs centaines de millions de berrys venus pour la capturer et la livrer au gouvernement, surtout intéressé par son élimination, ou à d’autres pirates.

Fille d’un empereur, possédant un fruit du démon puissant et liée à une entité ancienne pouvant renverser le monde, il n’en fallait pas moins pour que la Marine déploie les grands moyens pour la faire disparaitre. Ainsi, les amiraux Fujitora et Kizaru seront envoyés sur place, rejoignant ainsi une ribambelle incroyable et parfois excessive de personnages secondaires, avec en vrac : Law, Blueno, Katakuri, Bartolomeo ou encore Koby.

Tous finiront par s’allier malgré eux quand on découvrira le véritable dessein d’Uta, celui de capturer les âmes de tous ceux qui auront écouté sa musique afin de les faire vivre pour l’éternité dans le monde du Chant. Sauf que voilà, pour cela elle aura besoin de la puissance de Tot Musica, qui effraie tant le gouvernement mondial, face auquel une force de frappe dantesque devra être déployée : Luffy et son Gear 5 d’un côté et la toute-puissance de Shanks et sa maitrise du Haki de l’autre. Un moment incroyable qui m’a fait repeindre le ciné, c’était dingue en terme de feels et d’animation.

 

Le scénario est vraiment très bien rythmé, alternant chansons d’Uta, souvenirs de cette dernière avec Luffy, Shanks et son équipage ou encore les péripéties sur place où l’humour, One Piece oblige, est omniprésent. A mon grand étonnement j’ai découvert sur les réseaux sociaux que beaucoup trouvaient les chansons non adaptées à One Piece et qu’il y en avait trop. A mon sens, ces critiques viennent de gens qui n’ont pas réellement compris l’essence de One Piece et dont leur aigreur n’a pas vraiment sa place ici.

Dès les premiers pitchs on savait qu’il allait s’agir d’un film « musical », et pour moi les pistes sont excellemment intégrées et surtout chantées. La chanteuse de 19 qui en est à l’origine, Ado, a un réel talent et a totalement réussi à insufflé de l’émotion dans ce que l’on entend. Et cela n’empêche donc pas de retrouver des moments d’anthologie quand on est fan du manga, comme une nouvelle opposition Kizaru/Beckman, une utilisation incroyable du fluide perceptif père-fils avec Yassop et Ussop ou bien sûr tout ce qui concerne Shanks, de sa prime d’1 Mdrs suite aux événements survenus sur l’ile 12 ans auparavant à sa véritable relation avec Uta.

Réellement pendant ce One Piece Red je suis passé par beaucoup d’émotions, et la nostalgie en fait partie. Voir tous les mugiwaras avoir un moment de grâce est vraiment plaisant, même si on est loin de ce qu’on a pu voir pour Sanji et Zorro dans le manga actuellement. Malgré tout, mention particulière pour Robin dont j’aime décidément le rôle de ‘cerveau’ dans l’équipe et Franky, que j’avoue avoir presque oublié car tellement effacé dans l’arc Wano.

Vous l’aurez compris, le film est donc un indispensable pour tout fan du manga ou de l’anime (chacun son école), si tant est que vous l’esprit ouvert et que vous ne regardez pas le film pour « faire comme tout le monde » ou être celui qui gueulera le plus dans une salle de ciné. Il faudrait d’ailleurs sérieusement que ce comportement d’abrutis cesse car nous avons depuis plusieurs années la chance d’avoir des productions japs en VOSTFR régulièrement, et j’aimerais que ça continue ! Vive One Piece, vive Shanks et bordel je retourne écouter l’OST de Red en boucle.

16 août 2022
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