IL ME FALLAIT MA DOSE ! Une année sans un Souls-like sous la dent n’est pas une année correcte. Et avec Sekiro l’année dernière, la barre était très très haute. Si vous l’aviez loupé d’ailleurs, je vous invite à lire mon article dédié ici où j’y explique mon amour pour le genre … et pour le jeu.

Ici, c’est de Nioh dont il s’agit, ou plutôt de sa suite. Le challenge était donc double pour l’équipe de Team Ninja : succéder à la fois à un excellent titre référence de From Software, mais aussi à son propre jeu qui avait posé des bases extrêmement intéressantes et plaisantes. Alors, pari réussi ou licence qui a vu trop gros ? Viendez plus bas, je vous dis tout 😉

Pour tous ceux qui se poseraient la question de prime abord : oui, il est possible de jouer à cet épisode sans avoir écumé le premier. Celui-ci se déroule avant les événements du 1 et de William, son héros. Quelques éléments se rejoignent par le scénario vers la fin du jeu, mais clairement ça n’est pas l’objet du titre : vous allez en chier, et puis c’est tout.

Et vous allez le faire toujours dans un Japon aux proies à la guerre de conquête du pays par différents seigneurs, vous, mi-humain mi-yokai. Vous serez amener à rencontrer différents PNJ et serez en quête des fameuses pierres d’esprit, qui semblent renfermer tous les pouvoir, y compris celui de calmer le démon en vous.

Mais tout cela n’est qu’un prétexte et, bien que les cinématiques soient très appréciables, l’histoire n’est pas le point fort. Pas un point faible non plus ceci dit, mais on retiendra surtout ce qui font des souls-like ce qu’ils sont : des jeux exigeants durant lesquels on meurt souvent mais où chaque échec donne une information, rend plus fort. Personnellement, j’y prends un pied pas possible de manière générale et Nioh 2 n’y fait pas exception.

En terme de gameplay et comme pour beaucoup d’éléments du jeu, pas d’évolution particulière, vous récupérerez très vite vos automatismes. Le jeu est très nerveux et les nombreux arbres de talents pour chaque arme permettront petit à petit d’étoffer vos techniques. L’élément qui ajoute réellement une plus-value viendra de votre nature de Yokai.

En effet, cela vous octroie une possibilité de contre ultra rapide dans le cas de certaines attaques ennemies. C’est très jouissif et permet de placer de gros coups derrière. Vous pouvez également absorber les techniques des Yokais que vous vainquerez, diversifiant ainsi vos affrontements, et les utiliserez à l’aide d’une nouvelle jauge, l’Anima. Ces éléments sont vraiment décisifs lors de certains affrontements, tout comme la transformation totale en Yokai pendant quelques secondes … très grisant, et souvent libérateur si bien utilisé.

Du reste, le jeu s’articule toujours à l’aide de zones-missions assez courtes mais très bien rythmées, d’une myriade de loots à trier après chacune mais aussi et surtout de mini boss aux mécaniques souvent intéressantes et face auxquels le moindre faux pas, la moindre erreur d’inattention, engendre la mort. N’est-ce pas finalement tout le mal qu’on demandait à cette excellente exclusivité PS4 ? Je crois que si, et le jeu nous le rend bien 😉