Downton Abbey – Le film

Catégorie : Cinéma
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Impossible de faire une liste des meilleures séries de tous les temps sans évoquer Downton Abbey, que l’on ne connait d’ailleurs jusqu’à présent uniquement en tant que telle. Sorte de Desperate Housewifes de l’aristocratie anglaise, elle est devenue au fil des saisons un savoureux mélange d’humour et de tranches de vie sur fond de satire sociétale du début du 20ème siècle.

Intelligence des dialogues, perfection du jeu d’acteur, scénario brillant; la série a tout pour plaire. Quelle était donc cette idée folle de reprendre, des années après la fin de l’ultime saison, l’intrigue pour en faire un film ? J’étais très sceptique au début mais dès que j’ai appris que l’ensemble du casting avait signé pour endosser leurs rôles, j’ai été saucé comme jamais. Et punaise, qu’est-ce que c’était bon !

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Le casting est d’ailleurs le tout premier point fort du film : on se sent dès les premiers instants dans un univers familier et entendre ces accents anglais que l’on aime tant augure du meilleur. On retrouve ainsi l’acerbe duo Isobel/Violet, Mary aux commandes de Downton, Branson faisant son possible pour protéger les Crawley ou encore un Carson plus loyal que jamais envers la famille. Je pourrais tous les citer, mais retenez juste qu’il s’agit ici de la parfaite continuité de la série, ni plus, ni moins.

Mais le seul plaisir de retrouver ces visages connus ne suffit pourtant pas à faire un film, il lui fallait une intrigue. Et quoi de plus chic pour les habitants de Downton que de recevoir le couple royal d’Angleterre ? Une nouvelle qui mettra la maison en ébullition, comme vous pouvez l’imaginer. Seulement, le Roi d’Angleterre ne se déplace pas sans une myriade de servants et cette véritable escorte sera confronté aux forces en place, désireux de servir la famille royale par eux-mêmes.

Vous l’imaginez, cela donnera lieu à des scènes bourrées d’humour, j’ai même ri à deux reprises tellement la mise en scène et les dialogues étaient excellents. Molesley, pour ne citer que lui, est égal à lui-même et décroche l’une des meilleures scènes du film. Du reste, la confrontation avec le majordome royal, la responsable des domestiques et le chef français sera un délice et le tout fonctionne harmonieusement pendant les trop courtes deux heures de film.

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Et la force de ce film, c’est de ne pas se contenter de cette intrigue principale. Non, en plus du fil rouge évoqué précédemment, des choses ici-et-là vont se produire durant l’événement. Toutes trouveront leur résolution dans le film, évidemment me direz-vous, mais je trouve ça vraiment bien orchestré de proposer un tout si harmonieusement mis en scène. La palme revient à la dernière scène du film, sur lequel tous les spectateurs du film conviendront de dire qu’elle est … indescriptible, wow, bordel, quelle puissance. Bref, du grand art une nouvelle fois.

Enfin, et ce n’est pas un point sur lequel on pouvait avoir des doutes, mais les décors, costumes et musiques sont une nouvelle fois déballés au millimètre. Les premières notes du fameux thème de la série n’ont d’égal que la majesté de la demeure des Crawley lors de la visite royale. Tous se mettent au diapason pour leur offrir, pour nous offrir, un spectacle digne des meilleurs épisodes de la série. Un ré-gal.

Vous l’aurez compris, j’ai adoré le film. Clairement ça n’est pas l’offre qui bouleversera l’histoire du cinéma, mais c’est un indispensable pour les fans du show initial. Tout l’esprit de la série est présent et cette sensation de boucle bouclée qu’offre le scénario n’a d’égal que l’envie … de voir un nouveau film, avec les multiples nouvelles intrigues possibles. Aaah, c’est affolant de constater à quel point Downton rend addict, mais bon sang, quand la perfection est incarnée aussi bien par un casting grandiose, on en veut encore ! 😉

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