The Mighty Quest for Epic Loot : la réussite d’Ubisoft

Catégorie : Jeux Vidéo

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Il y a des ovnis comme ça dans le monde du jeu vidéo dont on entend parler par hasard mais qui accrochent. Par le nom, par le concept, ils arrivent à capter l’attention des joueurs curieux, faisant parfois émerger de bonnes surprises, dont fait parti The Mighty Quest for Epic Loot.

En voilà un nom WTF au possible, et bien pour ma part c’est quand j’en ai entends parler l’année dernière dans un reportage sur Game One traitant de l’actualité d’Ubisoft que j’ai commencé à me renseigner. Et en fouillant, je suis tombé sur du bon, du très bon même. Les créateurs de la saga Assassin’s Creed frappent fort ici en s’immisçant dans le domaine très en vogue du free-to-play.

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Les habitués des jeux PC auront reconnus le style de l’interface, ça ressemble à du hack’n’slash (littéralement taillader et trancher), style de jeu de prédilection sur cette plate forme. On avance avec son personnage possédant quelques sorts dans sa barre d’action en tuant des vilains méchants pas beaux, le tout en explorant le monde et ses divers donjons.

Diablo fait ainsi parti des références de TMQFEL, mais pas seulement. En effet le jeu se divise en 2 parties bien distinctes : celle de défense/construction, où le joueur va bâtir une véritable forteresse, dans laquelle il choisira de positionner ses défenses, créatures et bâtiments, dans le but de protéger son argent. Mais dans quel but me dire-vous ? Pour se prémunir au mieux de la seconde partie, celle d’attaque/pillage. Ici l’interface est similaire à celle affichée plus haut et vous avez le choix d’attaquer un panel de châteaux de joueurs d’un niveau avoisinant le vôtre, vous confrontant à ses défenses.

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Le concept est donc tout autant original que le nom, et franchement l’alternance entre les 2 se fait naturellement. On a besoin d’or pour construire et mettre en place ses défenses, que l’on va notamment aller chercher directement dans le coffre des autres joueurs, si tant est qu’on arrive à la salle des coffres, car parfois on sent que les joueurs se sont cassés la tête pour réaliser de véritable labyrinthe dont il est difficile de percer les défenses.

Le jeu est ainsi très vite addictif vous l’aurez deviné, car plus on augmente en niveau et plus on débloque de nouvelles unités pour défendre ses richesses, ce qui oblige souvent à revoir l’intégralité de la structure par envie, mais parfois par nécessité. Ben oui, quand on débloque un méga dragon de la mort on a envie de le placer juste devant son coffre en dernier rempart. Mais en voyant les ralentis (excellente idée !) des autres joueurs attaquant notre château on se dit qu’il serait bon de finalement investir sur des tourelles, ou encore des monstres chargés de ralentir les assaillants.

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J’allais oublié d’évoquer le fait que dans les phases où on décide d’attaquer, on a le choix entre 4 classes : le guerrier, l’archer, le mage, et récemment la fugitive mais qu’il faudra acheter via de l’argent réel pour débloquer. Chacune dispose d’un gameplay propre que vous devinez aisément d’après les noms, et l’équilibrage est plutôt bon depuis que le jeu est en béta ouverte (accessible à tous gratuitement, mais toujours en développement).

Voilà, en conclusion on a ici un très bon titre qui entre parfaitement dans son cadre de free-to-play. Les sessions de jeu peuvent être très rapides mais pour peu que l’on soit minutieux on peut y passer des heures. C’est d’ailleurs à moyen terme qu’apparait le petit point noir : la frustration de ne pas avancer assez vite. Comme toujours dans ce genre de jeu de gestion de ville, plus on augmente de niveau de nos bâtiments et de nos troupes, plus le temps d’activation augmente, et très vite les minutes deviennent des heures, voir des jours.

Clairement si vous n’avez pas de patience ne vous y plongez pas en profondeur, mais si vous vous donnez la peine de vous connecter régulièrement et vous prendre au jeu, vous trouverez ici un titre novateur, décalé, qui fait appel à notre sens de la stratégie, tant en attaque qu’en défense. A tester absolument dans tous les cas ! Comment ? En cliquant ici 🙂

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