Vous les aurez reconnus sur l’affiche, ce sont bien Hugh Jackman et Jake Gyllenhaal qui sont ici réunis dans un même film, Prisoners. Ne serait-ce que le casting m’a intrigué, et à dire vrai c’est carrément ça qui m’a fait aller le voir. Je regarde comme à chaque fois pour un film inconnu les critiques sur Allociné notamment, et il se trouve que malgré ses 2h30, une majorité de bons commentaires ressortent.

Mais bien sur je me devais de mener l’enquête à mon tour, car comme souvent il est question du goût de chacun en matière de jugement, mais déjà le synopsis parait accrocheur avec un thriller prenant où un père part en quête de sa fille disparue le jour de Thanksgiving.

Ce synopsis simple et efficace n’est pas sans rappeler l’excellent Lovely Bones dont le pitch était similaire, mais ici le point de vue et la phase de « recherche » va prendre une double forme. D’un côté celui du père qui, de rage devant non pas l’inaction mais l’inefficacité à court terme de la police, va vouloir trouver le coupable et les réponses à sa manière. De l’autre un super flic hyper minutieux tendance psychotique qui va explorer la moindre piste afin de trouver des indices concrets pour mener à bien sa traque.

Les chemins vont bien évidemment se croiser et on ne peut que faire preuve d’empathie devant l’engouement des deux protagonistes (autour desquels gravitent bien sur d’autres personnages) tant cette implication est grande, chacun à leur manière.

Ce parallèle constamment présent se poursuivra jusqu’au bout du film et mettra en place une tension haletante dont il est difficile de décrocher. En effet devant l’action de chacun on est constamment remis en question : et si c’était nous ? Quelle méthode, quelle position adopterions-nous ? Jusqu’où serait on prêt à aller pour retrouver les êtres qui nous sont proches ? Cela, chacun se fera sa propre réponse …

Il est dur d’en raconter plus sans risquer de spoiler l’histoire et son intrigue, c’est pourquoi je vais m’arrêter là et vous laisser avec la bande annonce, qui je l’espère saura elle aussi vous convaincre d’aller voir non pas le film de l’année, mais un très bon film 🙂