Limitless

Catégorie : Cinéma

Hier soir, c’était séance ciné improvisée. Madame voulait regarder un film et, quand Madame veut, Madame obtient. Enfin, généralement … Et nous voici à la recherche d’un film pour la soirée, mais quoi choisir ? Après moultes investigations nous tombons sur une liste de films qui sont censés réunir les ingrédients que nous apprécions : suspense, travail des méninges, et si possible une fin qui met sur le cul. La roulette russe est en marche et la décision se porte sur Limitless.

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Bradley Cooper, Robert De Niro, le casting n’est pas mauvais (surtout pour Elle qui pourra se rincer l’oeil) et l’intrigue … intriguante. En effet c’est ici l’histoire d’un écrivain, Bradley Cooper, sans inspiration qui peine à écrire son nouveau roman et est menacé d’expulsion par son propriétaire s’il ne paie pas son loyer et de licenciement de son boss s’il ne termine pas son livre.

Une de ses connaissances rencontrée par hasard lui apprend alors l’existence d’une nouvelle drogue, la NZT, qui permet de décupler les capacités du cerveau. Ainsi des 10% utilisés par le commun des mortels il atteindrait les 100%, ce qui lui permettrait alors non seulement de finir son livre, mais bien plus encore. Tout ces sens sont ultra-développés, sa mémoire, son acuité visuelle, et cela va lui permettre de vivre une vie … sans limite, ou presque.

Ou presque oui car cette drogue n’est pas illimitée, ces effets dure 24h et notre journaliste n’en possède pas un stock infini. Il devra également découvrir qu’elle possède des effets secondaires indésirables, mais également qu’il n’est peut être pas le seul à utiliser ces comprimés.

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Alors voilà sans répondre réellement à toutes nos attentes, le film était bien rythmé et les moments où Bradley Cooper prend les comprimés sont bien retranscrits. Sans spoiler, on attend ces moments tellement ce qu’il fait sous leur effet est hors norme, à tel point que c’est nous, spectateurs, qui sommes presque drogués en attendant une nouvelle dose, ce « manque » atteindra d’ailleurs son paroxysme quand le héros n’aura plus de comprimés tout en étant dans une situation délicate, ce qui l’obligera alors à … se délecter d’autre chose 🙂

Et puis tout à coup, sans qu’on s’y attende vraiment, le film prend fin. Alors oui il y a une petite interrogation vis à vis d’une phrase que dit le héros, faut il le croire ou non, c’est là la question qui restera en suspens et qui laisse libre interprétation de chacun, mais n’empêche que cela ne nous a pas vraiment rassasié et on aurait aimé un plus ‘grand’ final. Un bon film donc, mais qui n’entrera pas dans la catégorie des très bons.

1 septembre 2013
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2 Commentaires

  • Répondre Sand

    j ai adoré le concept avec la chromie : grisâtre sans drogue, dorée quand drogué. Excellent ! J ai bien aimé et c est le premier film où j ai apprécié Bradley Cooper que j avais envie de gifler a longueur de temps dans Alias

    26 janvier 2015 at 23 h 00 min
    • Répondre Alexandre

      Je t’avoue moi que c’est par ce film que je l’ai vraiment découvert à l’époque. Pour moi Bradley Cooper c’était la pub Haagen Daas, c’est tout ^^

      Et oui le concept est sympa et très bien mis en scène je trouve, sans partir dans un nawak total à la Lucy.

      26 janvier 2015 at 23 h 04 min

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