Dragon Ball et moi c’est une vraie histoire d’amour. Dessin animé préféré de l’enfance … et encore d’aujourd’hui, je surveille les adaptations en JV avec un grand soin. Alors après avoir été plus qu’agréablement surpris par Xenoverse l’année dernière, j’ai eu grande joie d’apprendre qu’un nouvel opus sortait le mois dernier.

C’est une nouvelle fois grâce à Bandai Namco Entertainment que j’ai eu la chance de tester ce titre et je les en remercie. Et pour me mettre en condition, je me suis remis à regarder Dragon Ball Z Kai en parallèle, ce qui bien sûr a contribué à une attente énorme vis-à-vis du jeu … et je n’aurais peut-être pas dû lui mettre une aussi grosse pression, finalement.

Syndrome FFXV et Pokemon Soleil/Lune, on savait déjà énormément de choses de ce Xenoverse 2 avant même de le lancer, excepté le scénario. Et c’est peut-être ce qui au final va le perdre. Car sans révéler le cœur de l’intrigue principale, celle-ci aura de grosses difficultés à s’affranchir de celle du 1er épisode, ayant toutes les peines du monde à être originale.

En effet le joueur incarne toujours l’une des 5 races et devra auprès de la Kaioshin du Temps, Trunks et cette fois-ci le vieux Kaioshin, rétablir les désordres chronologiques de l’Histoire que tentent de semer des méchants bien connus des premiers joueurs de la licence. Et c’est vraiment avec une infinie tristesse que je vous annonce ça, mais c’est presque un copier-coller auquel nous avons le droit, avec uniquement le dernier chapitre qui tente de faire dans le novateur, en vain.

Les OAV de la série ont largement été mis en avant dans la communication autour du jeu. Et il faut être honnête, ils ne sont finalement qu’un prétexte à avoir de nouveaux adversaires et quelques lignes de dialogues supplémentaires. Moi qui pensait jouer tout ou partie de ces morceaux parallèles du lore Dragon Ball, j’ai été très déçu. Mais peut-être est-ce le cœur du fan qui a encore du mal à panser ses plaies qui parle trop, alors je me contenterai uniquement de vous dire qu’aussi, les quêtes annexes ne sont elles non plus pas originales pour un sous : on enchaîne des combats sans saveur pour des récompenses qui n’intéresseront que les collectionneurs fous.

Mais puisque j’ai décidé de voir le verre à moitié plein également, je vais vous parler des points positifs, car il y en a tout de même manette en mains. Tout d’abord le cœur de la meule, les sensations en combat, pour moi indispensables sur un jeu de ce type. Et bien pour moi, le pari est réussi avec des combats plus nerveux que Xenoverse et des techniques qui, sans jamais atteindre le grandiose d’un Naruto Storm, font bien kiffer leur race, comme on dit.

Egalement, la ville dans laquelle nous évoluons hors quêtes principales est bien plus agréables à visiter, avec davantage de contenu. L’intérêt est variable selon ce que l’on veut faire, mais le mérite de proposer un large choix est là : plus d’entraîneurs pour récolter plus de techniques, des failles temporelles annexes proposant des quêtes « élites » avec des combats au gameplay propre, etc.

Au final vous l’aurez compris, mon cœur de fan a été plutôt déçu du jeu. En attendais-je trop ? Trop en a-t-il été dévoilé en amont de la sortie du jeu ? Quoiqu’il en soit, le fait est que le jeu reste en l’état l’une des meilleures adaptations de Dragon Ball récente, l’effet de surprise en moins que possédait son prédécesseur. Quant à savoir s’il faut craquer ou non pour ce titre, je vous dirais que oui tout de suite si vous n’aviez pas joué à l’épisode précédent mais attendez peut-être si c’est le cas, car finalement les quelques nouveautés tape-à-l’œil décroissent rapidement en intérêt pour ne faire vibrer que la flamme des puristes de l’anime, et encore.